Sale temps sur les cinés en ce moment, c’est moi qui vous le tukif dis. Y’a des soirs comme ça, où l’on va insouciement consulter la filmo d’un réalisateur sur allocine, pensant si proche l’heure d’un repos bien mérité qu’on s’imagine naïvement que plus rien ne pourra en troubler la quiétude. Ce soir là l’air était frais, frais comme le regard d’un traître dans un film d’art et d’essais suédois. Je venais de clore ma dernière affaire, un beeg cas difficile : un vieux film français des années trente qui avait mal vieilli. Au dehors les bruits de la ville s’étaient tus. Comme pour une trêve. Comme pour nous rappeler que même dans ce monde de fou, le choix du prochain éliminé de la fabrique à veaux chantants pouvait encore attendre le temps d’une lune. Les chats, les dealers, les égarés revenus convaincre un cam4 monde incrédule qu’ils sont déjà là et que l’invasion a commencé et tous les autres habitants de la nuit emmitouflaient leurs allées et venues et leurs petites affaires ho
Tout aureolé de la Palme d’or qu’il a failli avoir à Cannes et même, serait-on tenté d’ajouter, qu’il aurait dû avoir si seulement tellement de films n’avaient pas été meilleurs que ce navet, ce nouveau film du prolifique réalisateur américain George Lucas débarque enfin sur les écrans français. L’histoire aussi simple que poignante, constitue un véritable renouveau du film de genre americain, un mélange détonnant et totalement original, malgré le fait que ce soit un remake des “Sept mercenaires”, de “King kong” et de “La fille du puisatier”. Amidala (Natalie Portman, éblouissante a cause d’un eclairagiste incompétent) passe un casting pour obtenir le rôle principal d’une sitcom après le decès de la comédienne qui tenait ce rôle, décès, on ne l’apprendra qu’à la toute fin du film, causé en realité par Natalie Portman pour prendre sa place, mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise, meme si le fait qu’elle avait combinée cette mort avec l’assistance du partenair